Oui nous faisons notre come back après deux semaines d’interruption mais comme nous vous l’avions dit sur notre page Facebook, nous avions une bonne excuse : Un déménagement !

Pour vous la faire simple, au delà du principe en lui même qui est grisant, un déménagement c’est, comment dire, chiant ! Ah oui voila c’est le mot que je cherchais.

Ben oui quoi, faut arrêter de se la jouer « au pays de Candy ». Dans la vraie vie de la populace dont nous faisons partie, un déménagement ça ne se passe jamais en toute quiétude. Tu as toujours la petite galère qui va bien te faire chier jusqu’au bout.

Déjà ça commence avec les cartons. On n’y pense jamais mais c’est toujours la première galère : Où trouver de grands cartons, gratos de préférence, et pas trop pourave ?

Toi, tu as décidé de déménager mais as-tu bien fait ta petite checklist pour ne rien oublier ? Non. Dans l’euphorie de ta future nouvelle vie (forcément meilleure à moins que tu ne déménage sur un trottoir au bord du périph) tu penses naïvement que tout cela n’est que détail et fioriture.

Alors je t’arrête tout de suite, ne fait pas comme moi, soit consciencieux. Gère ton déménagement comme un projet à part entière avec un budget et des délais à respecter. Organise-toi un vrai planning de production avec des jalons. En bref soit professionnel.

Car après les fameux cartons, il te faudra faire le tri chez toi. Ben oui, à moins de louer un semi remorque ou d’être étudiant, il te faudra faire un peu le vide dans tout le bordel que tu as emmagasiné par ta flemme de jeter (ou à cause de ton problème de procrastination existentiel).

Tu retrouveras alors des cadeaux pourris que tu n’as jamais pris la peine de déballer, des courriers de ton enfance quand l’email n’existait pas encore, des vêtements troués que tu gardes par nostalgie, de la vielle purée en flocons qui est périmée depuis 2 ans et tout autre bidule où tu avais oublié jusqu’à leur existence.

304336_12074OzxTrsMUieq_large

Et là, la mort dans l’âme, tu jettes. En même temps que tu (ré) découvres ces trésors oubliés, tu te dois de les jeter… C’est quand même super cruel un déménagement !

La troisième étape c’est le remplissage de ces fameux cartons. Et là, ta première préoccupation c’est de tout foutre n’importe comment pour en finir au plus vite car, faut pas se le cacher, c’est juste chiant. Sauf que les « vrais » pros en déménagement te diront que tu te tire une balle dans le pied.

Oui, tu ne le sais peut-être pas toi qui est novice dans ce « sport », mais chaque carton doit correspondre à une pièce bien définie. Pire encore, il ne faut surtout pas oublier la grosse marque au feutre rouge indiquant ce qu’il y a dans le carton.

Sinon quoi ? Sinon quand t’arrives dans ton nouveau « chez toi », ben t’as l’air con tout simplement. T’as tout mis dans une seule pièce lors de ton emménagement et la seule solution pour dispatcher les cartons au bon endroit c’est de les ouvrir tous un par un… ça c’est cadeau !

Puis arrive enfin le jour J : Le jour défini depuis des semaines comme THE jour où il faut que tous tes potes soient là. Y’en a toujours la moitié qui arrivent à la bourre en pensant que c’est un jour pépère où bière et bouffe jailliront à profusion, et les autres qui auront « oublié » de venir alors tu te retrouves à 4… mais c’est pas grave parce que tu gères grave (cette partie n’est pas autobiographique, j’ai la chance d’avoir des potes en or ).

Ce jour là, il n’y a que toi qui es en stress. Tu as loué ton camion, lâché 2000€ de caution et là tu te dis que si il y a un pète en le ramenant, tu ne mangeras pas pendant 2 mois. Ça te fait réfléchir avant de passer la troisième.

Tu passes chez IKEA, poirote 2 heures le temps qu’ils veuillent bien te filer le canapé que tu as acheté et tu pars enfin sur la route. Là, comme tu as choisi de déménager un samedi (le jour où tes potes sont dispo), tu te tape les bouchons et tu vois les heures passer avec angoisse (ben oui tu dois rendre le camion à 18H pétante et il est déjà 17H).

Tu arrives enfin à ta nouvelle adresse et tu bloques la rue pour décharger car, bien évidemment, il n’y a aucune place disponible devant chez toi, ce serait trop facile !

Alors en manque de temps, tu laisses tout sur le trottoir et tu te dépêches de rendre le camion pour ne pas qu’il te facture une journée de plus. Mais dans ta précipitation tu as oublié de refaire le plein et tu te vois donc facturer 5€ le litre. Le tarif normal spécial « pigeon » qu’ils t’ont spécialement réservé.

A ce moment bien précis, tu as juste envie de gifler fermement le loueur. Pas dans le but qu’il ne te fasse pas payer mais juste pour de défouler de cette journée de merde.