Cette semaine nous revenons vers vous avez une nouvelle information inquiétante. Vous savez désormais que vous consommez de l’huile frelatée mais aussi de l’aluminium dans vos différents produits de consommation courante, mais saviez-vous que les emballages de ces mêmes produits sont contaminés ?

C’est cette information très importante que nous révèle le documentaire « L’emballage qui tue » diffusé sur Arte la semaine dernière.

Nous parlons régulièrement de ce sur-emballage à outrance que l’on peut retrouver dans nos supermarchés et il est aujourd’hui très difficile de leur échapper. Nous avons de moins en moins de temps et nous privilégions la rapidité en faisant une confiance aveugle aux produits que nous achetons.

Ces emballages contiendraient de nombreuses substances qui, pour la plus part aujourd’hui encore, restent inconnues et qui s’introduiraient dans notre nourriture et donc dans notre corps.

Ces substances ne seraient pas moins de 100 000 à pouvoir migrer tranquillement de nos emballages à notre nourriture avec toutes les conséquences que cela implique.

Mais à quoi servent-donc ces substances et pourquoi les industriels les utilisent-ils ? Tout simplement car elles aident à obtenir des aliments de longues conservations ou encore à les protéger hygiéniquement.

Cela ne concerne pas seulement les emballages plastiques, mais nous parlons aussi des emballages en verre et en cartons. Tout y passe, vous ne pouvez pas y échapper. Mêmes les produits Bio sont concernés.

Je vais vous parler notamment des Phtalates, une substance tristement célèbre, qui est utilisé dans les emballages plastiques pour les rendre souples et durables. Or une enquête sur 2000 enfants à démontrer que ces phtalates se retrouvaient dans leur organisme… Ce qui est assez inquiétant je dois dire.

Sauce au pesto, petit pain, pate à tartiner, bonbons, lait, tout y passe et vos enfants en redemandent ! Ces phtalates provoquent des dérèglements hormonaux chez les hommes ce qui, à termes, peut les rendre stériles.

Dans ce reportage, le Nutella est mis en cause car il contiendrait une forte concentration de la plus nocives des substances regroupées par les phtalates : La DEHP. Nutella a ensuite réalisé ses propres analyses et confirmé la présence des ces phtalates mais en quantité inoffensive à l’en croire. Or cette substance à été interdite dans la conception des jouets des enfants. Pourquoi serait-elle moins dangereuse dans le Nutella ?

Pourquoi ces phtalates ne sont-elles pas interdites dans les emballages ? Pourquoi les retrouve-t-on dans les organismes de nos enfants ? Ça commence à faire beaucoup de question.

Le parlement européen à du mal à faire interdire cette substance, surement à cause du différent lobby agro-alimentaire. Et même dans l’éventualité de son interdiction prochaine, il ne faut pas oublier que la plus part de nos emballages viennent de Chine et qu’ils n’ont que faire de nos réglementations. Autant dire que ce n’est pas gagné.

Le bisphénol A ou le BPA fait aussi son come-back. Vous la connaissez déjà, c’est cette substance qui a été interdite dans la conception et la fabrication des biberons en plastique. Et bien cette même substance est toujours autorisée dans nos emballages alimentaires. Vous la retrouvez un peu partout et a, par définition, les mêmes impacts nocifs.

Typiquement dans les boites de conserves, ce bisphénol A est censé protéger l’aliment de l’oxydation du fer de la boite de conserve et elle se retrouve donc à l’intérieur en contact direct avec l’aliment. Intelligent…

On apprend aussi que les industriels ne veulent pas entendre parler de l’interdiction du Bisphénol A et que l’industrie du plastique à mené ses propres études qui ne révèle, bien entendu, rien de dangereux. Ben voyons… C’est comme si un criminel était à la fois juge et partie. D’ailleurs des centaines d’autres études financées par les autorités publiques prouvent le contraire.

Avons-nous réellement le choix si ce n’est d’attendre patiemment que la règlementation change ? A moins de vivre dans le Gers avec veau, vache, cochon et de n’avoir aucun besoin d’aller au supermarché, je suppose que nous sommes condamnés à être directement en contact avec nombre de ces substances inquiétantes.