Après le scandale de la viande de cheval roumaine dans nos assiettes, voici une autre psychose où, cette fois-ci, tout le monde est concerné. L’émission InfraRouge sur France 2 a passée un reportage intitulé sobrement « De la drogue dans nos assiettes«.

Dans ce reportage, très bien réalisé par ailleurs, nous apprenons beaucoup de choses et notamment que la combinaison gras, sucre et sel est extrêmement additives car elle activerait la zone de récompense dans notre cerveau (on est mal foutu hein).

Et en y repensant je me dit que, en effet, on s’est tous retrouvé face à un apéro géant avec de bonnes grosses chips et cette irrésistible envie de vouloir sans cesse en reprocher. Nous en avions déjà parlé avec notre article sur la marijuana chimique produite par le corps Humain qui donnait déjà un début d’explication, mais aujourd’hui nous avons la suite du puzzle…

Dans ce reportage donc, on apprend que les explosions de saveurs parfaitement dosées provoquées en bouche proviennent tout simplement des industriels et de leurs capacités à nous « rendre » accros.

Et voici LA comparaison « choc » de cette vidéo : Des chercheurs français ont mis en évidence que le sucre serait une substance plus addictive que la cocaïne ! Rien que ça.

La question que nous pouvons donc naturellement nous poser maintenant c’est de savoir si tout ça est un pur hasard ou si les industriels savent, en toute connaissance de cause,  que le sucre rend accros ? Sont-ils des dealers de malbouffe ? Dosent-ils parfaitement gras, sucre et sel afin d’obtenir la recette parfaite qui nous ferait (re)consommer à chaque fois ?

Tout ça nous ramène finalement à un vrai problème de santé publique. Après la taxe sur les boissons sucrées, faut-il taxer tous les aliments trop gras, trop sucrés, trop salés ?

Aujourd’hui près de 1 milliard 400 millions de personnes sont en surpoids. Ce chiffre est désormais plus important que le nombre de personnes souffrant de malnutrition. Depuis quelques décennies on meurt de trop bouffer ! C’est quand même dingue quand on y pense.

Les tentatives de l’Europe pour mieux alerter le consommateur restent veine et pour une raison simple : les lobbys sont à l’affut. Ce sont eux qui font pression au quotidien afin de changer les textes de lois voir même dicter quoi voter aux législateurs.

Aux Etats-Unis, Ferrero à même dû payer 3 millions de dollars aux consommateurs pour publicité mensongère. Ces mêmes publicités qui passent en France et qui nous vendent les bienfaits du Nutella (plein de lait mais en omettant le gras et le sucre bien évidemment).

Les industriels, quant à eux, s’appuient sur le libre-arbitre du consommateur, qui est censé se contrôler. Mais comment pouvons-nous choisir en librement lorsque l’information sur les produit n’est pas complète ? Ce « libre-arbitre » est donc faussé et c’est tout à leur avantage bien entendu…

Cette stratégie du junkie fonctionnera-t-elle à long terme ?